Vendredi 13 janvier

Du grand écran à la petite lucarne

Les professionnels de la distribution cinématographique avaient rendez-vous hier pour échanger sur la diffusion des films, du grand au petit écran. Face au public étaient présents une productrice et deux distributeurs indépendants. La distribution est effet un maillon indispensable à la vie d’un long-métrage. De l’acquisition des droits à la diffusion dans les salles de cinéma, ce travail consiste à faire « vivre » une oeuvre.

Le choix du film est un élément déterminant dans ce processus. Emmanuel Rossi (Tanzi diffusion) justifie l’achat de son 1er film, The Oregonian, de manière rationnelle : « certes il nous plaisait mais surtout, personne ne l’avait acheté ». Cette réflexion reflète parfaitement la problématique des distributeurs indépendants : le financement. « On prend ce qui est disponible et accessible » ajoute Jerry Bellamy. Lui, qui dans une autre vie faisait ce métier pour des grandes sociétés de productions, le fait aujourd’hui avec ses propres deniers : « Chaque achat remet en cause l’équilibre financier de ma société ».

Après l’achat, le distributeur va se charger de la diffusion. A ce stade, plusieurs choix vont être possibles. Entre DTV (direct to video) et passage par le cinéma, E. Rossi et J. Bellamy vont dans le sens de la primauté au grand écran. En effet, un long-métrage avec un visa d’exploitation va pouvoir vivre dans les festivals, être projeté dans quelques salles et créer un « buzz ».

Cette renommée rentabilisera dans un second temps l’investissement d’origine. En effet, la suite de la chronologie des médias comprendra la vente en DVD et VOD puis aux chaînes de télévision, le « bonus » selon E. Rossi, qui permettra au diffuseur de rentrer dans ses frais.

Les Rencontres du Fantastique continuent aujourd’hui au Grand Hôtel & Spa à 14h30 (Salle Fantasticart) : Comment réaliser son premier film ? Ces rencontres sont organisées en partenariat avec le Bureau d’Accueil des Tournages de la Région Lorraine.

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Hémoglobine 100% maison

Pour la deuxième année consécutive, la Zombie Walk a fait une entrée remarquée hier après-midi dans les rues de Gérardmer. Regards léthargiques, grognements sourds et jambes à la traine, les participants ont rivalisé d’infamie.

Originaires de la Meuse et venus spécialement pour y participer, Lilith, Cédric et Mehdi nous confient leur recette de sang frais maison : un mélange de faux sang issu du commerce et... un ajout de cacao « pour faire coaguler l’ensemble », précise Mehdi, expert en la matière. Ces trois acolytes accompagnés de leur photographe n’ont pas hésité à customiser leurs vêtements pour faire « couleur locale »... pour le plus grand plaisir de tous !

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« On travaille pour la notoriété de Gérardmer »

La renommée de Gérardmer est en partie fondée sur sa tradition hôtelière. En partie rassemblés au sein du « Groupement des hôtels, bars, restaurants et discothèques de Gérardmer et la vallée des lacs », les professionnels sont régulièrement sollicités lors d’évènements tels que la fête des jonquilles ou le triathlon.

Pour le festival, de nombreux efforts ont été consentis explique Xavier Aubert, président du groupement. Les hôteliers ont notamment offert des chambres et les restaurateurs de nombreux repas. C’est aussi le groupement qui a organisé le gala d’ouverture. Pour ce dernier, les restaurateurs ont fait appel à la solidarité hôtelière pour fournir les produits servis lors du repas. Le groupement offrira également le buffet des bénévoles lundi soir. Cette fois, c’est leur investissement personnel qui garnira les tables.

Mais pourquoi un tel dévouement ? Xavier Aubert est clair sur cette question ; avec le festival, c’est un partenariat gagnant-gagnant pendant quatre jours. Il voit toutefois plus loin : « on travaille pour la notoriété de Gérardmer » conclut-il.

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Merci à eux

Les festivaliers découvrent chaque jour les talents gastronomiques locaux. Hier, ils ont pu offert le déjeuner au Casino. La journée s’est terminée par un dîner à l’Hôtel Beau Rivage préparé cette fois par la Compagnie des Hôtels des Lacs. A noter que l’Hôtel de la Paix, du même groupe, a offert plusieurs chambres durant le festival. A tous, merci !

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Créez jeunesse !

Pour les grands mais aussi les plus petits, les animations sont aussi variées que conviviales. Ce week-end à la villa Monplaisir, les enfants sont attendus pour une série d’ateliers qui leurs sont destinés. Ca tourne !

Si les animatrices livrent que « les enfants débordent d’imagination », elles les guident toutefois vers l’univers fantastique autour de trois activités : jeux de société, initiation à l’art du vitrail et construction en Lego® grâce à un partenariat de prêt avec la marque.

Depuis le début du festival, les enfants peuvent prendre place sur les strapontins pour la projection du film Le Petit Poucet mais aussi à la mairie de Gérardmer pour découvrir l’univers magique d’impressionnantes marionnettes.

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Le théâtre articulé

Aussi étranges que leur nom l’indique, les animatroniques ont investi la salle des armes de la mairie de Gérardmer avec un spectacle intitulé « Têtes de bois ». Avec des procédés d’animation déportés de leur personnage, les créatures nous font voyager dans l’univers des contes.

Tour à tour, les marionnettes robotisées sortent de la pénombre pour laisser place à un jeu audiovisuel, exerçant ainsi leur rituel pouvoir de fascination.

Mises en scène par le marionnettiste et fondateur de la compagnie Theatr’hall, les créatures deChristophe Joncquel s’animent lorsque les lumières s’allument. Un jeu de sons et de lumières qui ensorcelle à tout âge.

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Intérieur, Nuit

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Le Petit Fantastic en vidéo

Retrouvez un code à flasher sans modération sur chaque numéro du Petit Fantastic. Ce dernier vous permet d’accéder à une vidéo mettant en scène des moments forts du festival. Pour ce faire, commencez par envoyer le mot Flashcode par SMS au 30130 afin d’obtenir l’application adéquate.

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Vincent Desagnat, comédien français, membre du jury longs-métrages :

« Quand j’étais gamin je bousillais le maquillage de ma maman pour me faire des cicatrices ! »

Petit Fantastic – Quelles sont vos impressions sur ce festival ?
Vincent Desagnat – Très bonnes. Nous ne sommes qu’à la première moitié des films en compétition et déjà il y a une diversité de dingue ! (Interview réalisée samedi matin)
PF – Est-ce qu’on peut dire que le fantastique a bercé votre enfance ?
VD – Oui complètement ! J’étais fans des magazines Starfix ou Mad Movies que nous achetait notre père. A la fin, il y avait une page consacrée aux amateurs désireux de faire leurs propres effets spéciaux. J’étais fasciné par ça et je bousillais le maquillage de ma mère pour me faire de fausses cicatrices !
PF – Vous préfèreriez plutôt incarner au cinéma le rôle d’un fantôme ou d’un chasseur de fantôme ?
VD – Fantôme !
PF – Pourquoi ?
VD – Est-ce que j’ai besoin de préciser ? Regarde la tête que j’ai ! Regarde ce teint incroyablement méditerranéen avec mes yeux de lapin !
PF – Et la réalisation, vous y avez déjà pensé ?
VD – Oui un peu mais j’ai un grand frère réalisateur François Desagnat qui est très doué. Moi je joue la comédie, lui réalise, à chacun sa place.

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Vincent Desagnat

Crystal trophy by Saint-Louis

La cristallerie Saint-Louis offre comme chaque année les précieux prix décernés par le jury. Sa renommée passe par le savoir-faire des souffleurs et tailleurs souvent meilleurs ouvriers de France. Outre cette recette authentique, la maison peut se vanter d’avoir initié les techniques les plus pointues dans la coloration du cristal. Comme le disait Paul Claudel « le verre c’est du souffle solidifié ».

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Fantastic’Car !

Et si la star du festival n’était pas celle que l’on croit ? Exit les acteurs américains, artistes de France, Navarre ou reste du monde, trop clinquants, trop de bruit à leurs passages... Cette année, « ZE » star se fait plus discrète, elle se déplace à pas de velours, en silence. Elle s’appelle « ION », de race véhicule 100% électrique, en provenance du garage Peugeot de Gérardmer et prêtée gracieusement à l’équipe de transport du festival, le fameux PC chauffeur chapeauté par Jean- Michel Thibault. A défaut d’arcade sourcilière proéminente, la petite française à quatre roues peut se targuer de nombreux atouts : 4 places confortables, autonomie de 150 km avec batterie rechargeable sur secteur via adaptateur, 80km/h de vitesse de pointe, boite automatique, équipement toutes options (Climatisation, auto-radio, etc.) et pour couronner le tout une jolie robe de gala aux couleurs du festival ! Assurément branchée !

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