Vendredi 13 janvier

Ron Perlman ou la perle du genre

« Made in USA », un qualificatif qui sied particulièrement bien à Ron Perlman à qui le festival rendait hommage hier. De cette joute de questions-réponses, Ron Perlman est sorti vainqueur et triomphant.

Entre conférence de presse et cérémonie d’hommage, cette belle âme pleine de sympathie et de sincérité a mis à mal le visage rude et grave qui le caractérise. A ses débuts, il voulait se lancer dans la comédie. Or le destin, ou du moins Hollywood, en avait décidé autrement. Il nous a raconté avec beaucoup d’humour que son physique n’était pas adapté à ses premières envies, un visage jugé non « funny » qui fut d’emblée associé à des rôles sombres de monstres méchants.

D’ailleurs, il ne manque pas d’éclairer nos idées sur sa conception du « monstre », qui selon lui n’a pas besoin d’artifices, de maquillage et autres trucages pour révéler sa cruauté viscérale. Selon Perlman, ce qui caractérise les signes « monstrueux » se passe à l’intérieur, il faut se sentir cruel pour l’être et non pas se déguiser seulement du simple masque de l’horreur. Il nous évoque l’importance de la « part d’humanité » chez les monstres et prend pour exemple le cas du bossu de Notre-Dame qui parvient à porter en lui le beau et le laid à la fois.

Il ne pratique pas non plus la langue de bois et défie la censure lorsqu’il s’agit d’aborder les productions américaines actuelles. Il les juge creuses, pauvres d’un point de vue scénaristique au profit de films plus commerciaux et grand public. Toutefois, il s’offrira l’occasion d’y remédier : à la question « Comptez-vous réaliser un film ? » Perlman répond « oui ». Réjouissons nous !

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Ron Perlman reçoit un hommage
pour l’ensemble de sa carrière

Un hommage poignant

L’hommage rendu par Jean-Jacques Annaud et Jean-Pierre Jeunet à Ron Perlman n’a pas manqué de rappeler l’amitié et l’admiration qui unissent ces trois hommes. Au détour d’anecdotes sur la carrière de l’acteur, le public a été pris à témoin par Jean-Pierre Jeunet : il fera tourner Perlman dans un prochain film !

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Ron perlman ©Eins

Annaud, le talent global et la passion du détail

Une salle de danse au cœur de New York, tel est le cadre de la première approche entre Ron Perlman et Jean-Jacques Annaud. Ce dernier était venu y rechercher des acteurs pour le tournage de La Guerre du feu. Le réalisateur confie volontiers que Ron Perlman a retenu son attention par « sa robustesse physique et sa délicatesse intellectuelle ». La magie de la première rencontre... Le coup de cœur qu’a eu Jean-Jacques Annaud pour Ron Perlman n’est pas sans réciproque. Curieux de tout, il dit « aimer regarder la différence » et cultive sa passion du détail dans chacune de ses œuvres cinématographiques.

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Jean-Jacques Annaud

Des films originaux en version originale

Être un OCNI (Objet Cinématographique Non-Identifié) dans la programmation du Festival de Gérardmer, c’est le défi que relèvent au pied levé 4 films « Hors-Compétition » cette année. Ces films sont si particuliers que la programmation a fait le choix de les présenter au « naturel » et donc sans sous-titre, comme si les mots n’avaient plus d’importance. « Ce sont des films sur lesquels l’image est extrêmement travaillée » explique le programmateur Hédi Zardi. On comprend alors que l’image prend le pas sur les dialogues et que les sous-titres deviennent moins nécessaires.

Des films expérimentaux

En explorateur du genre, ces œuvres sont de véritables expérimentations pour lesquels leurs auteurs osent à peu près tout sans craindre la faute de goût. Cette facette expérimentale rend ces films complexes à aborder et font généralement passer des messages que seuls les cinéphiles les plus avertis savent apprécier. Toutefois, ils peuvent aussi s’adresser à un public plus large ; un public qui, selon Hédi Zardi, « a besoin d’être surpris ».

4 films « À part », vus par Hédi Zardi, programmateur du festival

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Vous écriviez, eh bien chantez maintenant.

Il est un des fidèles du festival, particulièrement au titre d’écrivain de l’imaginaire dont il est un des représentants les plus en vue. Henri Loevenbruck a évolué dans plusieurs do- maines avant de trouver sa voie dans le genre ésotérique mêlant fantasy, histoire, religion et souvent une intrigue policière servant de fil rouge. Les thèmes mythiques font souvent partie de ses supports, notamment l’Ordre du Temple et la Franc-maçonnerie. Il connaît un succès littéraire grandissant à travers ses principaux romans Le Testament des siècles, Le Syndrôme de Copernic, Le Rasoir d’Okham, les Cathédrales du vide, L’Apothicaire.

Mais Henri Loevenbruck ne se contente pas d’écrire et revient également à l’une de ses premières amours, la musique. Il a collaboré avec Renaud dans un de ses derniers albums, fait de la scène, et a enregistré un album personnel produit par des internautes-partenaires. Pas fantastique, cet homme ?

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« Que de choses dites, écrites et dessinées »

C’est par ces mots que Pierre Sachot a ouvert officiellement l’Expo BD. Deux univers différents sont présentés à la Maison de la Culture et des Loisirs. Aalehx évolue dans son monde, celui du « Pantin sans visage », une bande dessinée que l’on écoute. En effet, outre dessiner, il compose la bande originale qui accompagne le livre. Au détour d’une séance, plongez vous dans ses illustrations où la lumière semble littéralement jaillir de l’image.

L’exposition de Stéphane Gérard, alias « Eins » diverge. Depuis 2004, elle retrace 8 années de portraits et caricatures de personnalités présentes sur le festival. De Marc Jolivet à Ron Perlman, dédicacés par leurs « sujets », ces dessins font la fierté de leur auteur.

L’exposition BD est ouverte tous les jours de 10h à 19h à la MCL. Elle n’attend plus que la venue de nos illustres invités bédéistes Enki Bilal et Joann Sfar. L’invitation est lancée...

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Eins, illustrateur au Petit Fantastic
Aalehx

Sang souci

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Dans les bras du démon

Une ambiance noire, un univers brutal. Bienvenue Jackie Estacado, vous voilà possesseur du « Darkness »... à vous de découvrir cette force impitoyable et ancienne, concentrée dans deux bras démoniaques. Coups spéciaux : « chaos à 4 mains » et autre « vendettas ». Votre mission : accueillir le chaos, en pleine guerre des gangs. Vous êtes tombés dans la violence étant petit ? Vous avez plus de 18 ans ? C’est parfait : rendez-vous Espace Tilleul, pour tester en avant-première The Darkness II de 2K Games sur Xbox 360®, petite merveille basée sur le comics d’horreur surnaturelle de Top Cow Productions, Inc.

L’espace jeu vidéo est ouvert tous les jours de 10h à 19h à l’Espace Tilleul.

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L'Espace Jeux vidéos

Un, deux, trois, FLASHEZ !

Les photographes ne seront pas les seuls à faire crépiter leur flash à Fantastic’arts. En effet, grâce au dispositif « flashcode » mis en place par Orange depuis maintenant deux éditions, vous aurez l’occasion de tester vos talents de paparazzi devant les bornes spécifiques situées aux entrées de chaque salle de cinéma. L’objectif ? Obtenir des informations sur le festival via votre téléphone portable. Pour ce faire, commencez par envoyer le mot Flashcode par SMS au 30130 afin d’obtenir l’application adéquate. Il vous suffira ensuite de cadrer et donc prendre en photo le code barre inscrit sur l’une des bornes. Le logiciel préalablement installé fera le reste, il vous redirigera vers la programmation de la journée afin de ne rien vous faire manquer des festivités !

Retrouvez un code à flasher sans modération sur chaque numéro du Petit Fantastic. Ce dernier vous permettra d’accéder à une vidéo mettant en scène des moments forts du festival.

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Lumière sur la « Nuit Syfy »

Science-fiction, paranormal, imaginaire et surnaturel... Syfy lève le rideau sur le genre fantastique à la télévision. Pour cette 19ème édition, la chaine renouvelle son partenariat avec le Festival du film fantastique de Gérardmer. Cette association a notamment pris la forme d’un dîner de gala où se sont retrouvés, hier soir, une centaine de convives dans une ambiance chaleureuse et feutrée à l’hostellerie des bas-rupts.

Autre événement, ce soir, au cinéma Paradiso à 20h30, la chaine Syfy proposera une programmation inédite. Dans un premier temps aura lieu sur grand écran le lancement exclusif d’Alphas, une série fantastique où des humains dotés de capacités neurologiques sur-développées travaillent pour une agence secrète du gouvernement. S’en suivra la projection cinématographique des deux premiers épisodes de la saison 3 de Warehouse 13, la série événement qui a obtenu le plus gros succès d’audience de la chaine en France. Reconduite pour la sixième année consécutive, la Nuit Syfy est ouverte et gratuite à tous les festivaliers.

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En toute sécurité

Deuxième étage de l’espace Tilleul, je pousse la porte et je suis face à Fernand Grandemenge le responsable du PC sécurité. Depuis sa tour de contrôle il dirige sa brigade de 90 bénévoles chargés de la sécurité.

L’ambiance est sereine, l’organisation semble sans faille. Les plans des espaces à sécuriser sont accrochés aux murs, suivis des arrêtés municipaux régissant la circulation dans la cité gérômoise durant le festival. 90 bénévoles répartis en 10 équipes assurent la sécurité des espaces réservés au festival (abords des salles de cinéma, salles d’exposition...). Chacun a un rôle précis et Fernand coordonne ses troupes.

C’est que cet ancien policier a su s’entourer de lieutenants aguerris au travail de terrain. Anciens gendarmes, chef d’équipes et agents de sécurités : ils secondent Fernand avec une rigueur exemplaire.

Cette froideur de façade ne va pas sans un attachement indéniable à l’humain. Un bénévole interrompt notre entretien, il vient d’avoir une légère altercation. Le premier réflexe de Fernand est de lui demander s’il ne souffre de rien. Se préoccuper du bien-être de tous, c’est peut-être là aussi le rôle essentiel du PC sécurité.

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La moitié des 90 bénévoles du
PC sécurité est composée d’élèves
du lycée Jeanne d’Arc de Bruyères

Ondes in-situ

Pour découvrir les coulisses du Festival de Gérardmer, rendez-vous sur France 3 Lorraine ! Très attachée à la manifestation depuis de nombreuses années, la chaine régionale suit quotidiennement l’événement, diffusant chaque jour les temps forts et de nombreuses anecdotes, à la télévision et sur le web. Pour vivre pleinement à l’heure du festival, l’antenne délocalise aujourd’hui ses plateaux et s’installe au Grand Hôtel & Spa. La journée sera ainsi consacrée à un festival de rendez-vous télévisuels d’exception, à l’effigie de l’univers du genre fantastique.

Douce nuit

Les festivaliers auront pu se reposer chaque nuit grâce au soutien indéfectible du groupement des hôteliers-restaurateurs de Gérardmer. L’organisation du festival tient à remercier particulièrement Les Loges du Parc, Le Grand Hôtel & Spa, Les Reflets du Lac, Les Sapins, l’Hôtel des Bains, L’Aubergade, l’hôtel La Vallée et tous les établissements qui apportent leur soutien à la manifestation.

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